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Accouchement par cesarienne : Dans quel cas est-il pratique ?

Si devenir mère est perçu comme l’un des plus beaux moments au monde, les circonstances de la naissance ne sont pas toujours faciles. Par voies naturelles ou par césarienne, n’importe quel mode d’accouchement présente des avantages, mais aussi des risques aussi bien pour la mère que pour l’enfant. Très redoutée par les femmes à Paris et dans n’importe quelle ville du monde, la césarienne peut être nécessaire dans certaines situations. Lesquelles ?

En quoi consiste cette intervention chirurgicale ?

Donner naissance par césarienne fait référence à une opération médicale se déroulant au bloc opératoire. Pendant cette intervention, le médecin entouré de son équipe (anesthésiste, infirmiers, pédiatre, etc.) pratique une incision au niveau de l’abdomen et de l’utérus de la femme pour faire sortir le bébé. Durant tout le déroulement de l’opération, les fonctions vitales de la mère et du bébé sont surveillées. Si certaines femmes préfèrent accoucher par voie basse sous l’assistance d’une sage-femme, d’autres craignent un accouchement vaginal à l’issue de la césarienne (AVAC). Pratiquer ou non cette opération dépend de l’état de santé de l’enfant et de la mère. À cet effet, l’Organisation mondiale de la santé fixe les conditions dans lesquelles cette incision doit obligatoirement être réalisée.

Programmée

L’OMS recommande la césarienne planifiée lorsque la position du bébé au terme de la grossesse n’est pas idéale pour l’accouchement naturel, le diamètre du bassin de la mère est petit par rapport à la grosseur de l’enfant ou lorsque celui-ci présente un retard excessif de croissance. La naissance programmée peut aussi être liée à la femme lorsqu’elle a précédemment accouché par intervention chirurgicale. Mais, le médecin en prend en compte les raisons pour lesquelles la première a été effectuée et le type d’incision pratiquée. Plus de la moitié des femmes ayant accouché de cette de manière durant une grossesse précédente peuvent accoucher de nouveau par voie basse.

Des pathologies relatives au placenta sont également des raisons qui incitent l’accoucheur à faire une opération médicale. Le placenta praevia est l’une des premières causes. En effet, il peut arriver que l’ouverture du col de l’utérus soit entravée par le placenta qui la recouvre. Si cette membrane ne remonte pas ou si elle se fixe aux muscles utérins, la césarienne devra être programmée. Lorsque la femme souffre de certaines pathologies comme le diabète, la prééclampsie, l’hypertension ou quand elle présente une infection se manifestant par l’apparition de boutons au niveau de la vulve ou du vagin, l’opération est indispensable pour sauver et protéger l’enfant.

En urgence

Dans certains cas très graves, l’accouchement dans une salle d’opération est vital. Il s’agit d’une césarienne en urgence qui se pratique dans plusieurs hôpitaux de Paris lorsque le travail ne progresse pas. Quand la future maman perd les eaux, le travail peut s’accélérer chez certaines femmes tandis que d’autres souffrent le martyre avant d’accoucher et de tenir leur bébé dans les bras. Si malgré les contractions, le col de l’utérus ne se dilate pas durant de longues heures, le recours à l’incision est important pour éviter que l’enfant ne s’épuise ou manque d’oxygène. Quand le rythme cardiaque du bébé ralentit pendant le travail, en cas d’aponévrose (détachement de la peau des membranes du muscle utérin), de cancer du péritoine, un risque de décollement placentaire (le placenta se détache de la peau utérine), rupture utérine (déchirure de l’utérus), la femme accouche par césarienne.

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